viernes, 25 de octubre de 2013

Edward Sapir 






  • Sapir était le plus brillant étudiant de Boas à l’université de Columbia. Il assimila les méthodes de collecte de données sous la direction de Boas et fit siennes les thèses fondamentales de cedernier sur la langage et la culture, et il acquit une compréhension détaillée de la structure et de la complexité des systèmes linguistiques des langues autochtones (amérindiennes). [Anouveau, je n’ai pas rencontré de preuve qu’il ait lu le Cours de Saussure, mais le rôle de la structure linguistique en synchronies’avère essentiel à travers toutes ses analyses phonologiques et grammaticales. Il se peut que les fondements Boasiens de son inspiration l’aient encouragé à adopter les thèses structuralistes au fur et à mesure qu’elles traversaient l’Atlantique au cours de sa vie.] 

  • Il reçut à l’université Columbia une double formation en linguistique historique et comparative (1er cycle et Master) et en anthropologie (doctorat). Columbia était le fer de lance de l’anthropologie à cette époque et avait également un département de qualité en linguistique comparative traditionnelle. Sapir devint un bon spécialiste en analyse synchronique et diachronique et il devint l’un des rares linguistes de premier plan de l’époque structurale qui ait profondément médité sur les voies du changement linguistique (annonçant ainsi le développement de la typologie diachronique par Greenberg). 


  •  Il développa des thèses très originales en typologie des langues et à propos des systèmes grammaticaux, et ses analyses ne laissaient pas de côté les aspects sémantiques, contrairement à ce que fit plus d’un dans le sillage de Bolombield. 



LINGUISTIQUE I : 
SENSIBILISATION ET CONNAISSANCES GÉNÉRALES 



http://www2.unine.ch/repository/default/content/sites/orthophonie/files/shared/documents/bibliographies/1er_annee/depietroplancours0304.pdf


Le structuralisme américain

E.Sapir (1884-1939), L. Bloomfield (Language, 1933)

• Se développe indépendamment du structuralisme européen.

• La linguistique a pour seule tâche la description objective des langues.
• Développement important de l’analyse phonologique, notamment grâce aux travaux sur les langues amérindiennes.
• Deux notions essentielles : environnement et distribution.
• Introduit la morpho-phonologie, un autre niveau de représentation: idée qu’on peut expliquercertains phénomènes de variation phonologique en s’appuyant sur des contraintes morphologiques.
Bref aperçu du structuralisme en linguistique et en phonologie

http://lesla.univ-lyon2.fr/sites/lesla/IMG/pdf/doc-309.pdf  



domingo, 20 de octubre de 2013

Le structuralisme américain.


Edward Sapir


Sapir est né, en 1884, est un linguiste et anthropologue americain d'origine lituanienne. Son travail porta essentiellement sur le langage en tant que fait culturel à part entiêre. Il est notamment connu pour la fameuse hypothèse Sapir-Whort. Il meur en 1939.

Apports

Edward Sapir a été le principal fondateur de la linguistique américaine, en produisant une œuvre d’une ampleur et d’une profondeur équivalentes à celle de Saussure, qui comporte à la fois d’importants travaux de phonologie et de syntaxe, et qui surtout, en s’appuyant sur l’étude des langues amérindiennes (avec B.L. Whorf), a visé à mettre en évidence les interactions entre systèmes de langue et systèmes culturels, et à analyser le rôle joué par les langues dans le développement de la personnalité humaine. Comme le faisaient ses contemporains psychologues Mead et Dewey, Sapir visait à élaborer une science intégrée de l’humain, et mettait l’accent sur les dimensions sociales, sémiotiques et culturelles du développement ; mais dès le premier quart du XXe, ce type d’approche a été combattu, puis a quasiment disparu, sous l’effet de la diffusion du behaviorisme dans l’ensemble des sciences humaines américaines. 

Contemporain de Sapir, Leonard Bloomfield est précisément l’auteur qui a introduit la perspective behavioriste en linguistique, et qui est le créateur indiscutable du Structuralisme américain proprement dit. Récusant, comme le préconisait le behaviorisme initial, le rôle des facteurs sociaux et culturels, Bloomfield analysait les interactions verbales en termes stricts d’enchaînements stimulus-réponse, et considérait toute phrase comme une réaction mécanique à des événements externes. Et il s’est efforcé d’analyser la structure interne des phrases dans une même perspective mécanique, qui ne prenait en compte, ni les états mentaux des locuteurs (comme tentaient de le faire les membres du CLP), ni les effets de sens produits par les phrases. Il prétendait que l’on pouvait analyser une langue sans la maîtriser (sans la comprendre), en s’en tenant à l’examen technique de ses règles d’organisation interne, et c’est lui qui a exploité systématiquement les techniques de manipulation des phrases évoquées plus haut , et qui les a organisées et conceptualisées sous les expressions d’analyse distributionnelle et d’analyse  en constituants immédiats.


Edward Sapir a posé aussi, pour la typologie des langues des critères formels et non plus historiques, et qui, dans cette perspective, oppose le pattern (« structure ») et la réalité parlée. Saussure avait proposé dès les années 1900 une hypothèse générale sur la nature et le fonctionnement du langage ; Sapir, indépendamment de Saussure, avait établi plusieurs distinctions qui annoncent le structuralisme, comme celle entre phonologie et phonétique, synchronie et diachronie.


Selon Sapir la langue est une composante culturelle. La forme de la 

langue impose un mode d’appréhension du monde : c’est ce qu’on 
appelle le relativisme linguistique. L’hypothèse dite de Whorf-Sapir (Sapir-Whorf hypothesis) parce que reprise et prolongée par Benjamin Lee Whorf, lui aussi spécialiste des langues améridiennes. 

On peut ensuite avoir une approche plus ou moins radicale de 

l’Hypothèse Whorf-Sapir : 

- soit langue et pensée se confondent : la langue détermine la 

pensée au point d’être une forme de pensée en soi ; 

- soit langue et pensée sont distinctes, mais la langue organise la 

pensée (ainsi un sujet sourd qui ne maîtriserait pas de langue 
aurait une pensée désorganisée).